Quelles sont les raisons qui t'ont amené à exercer le métier de nutritionniste du sport ?
J’ai toujours privilégié la prévention de la santé par une bonne hygiène de vie, via une alimentation saine et l’activité physique régulière, afin de diminuer la nécessité du recours aux traitements curatifs. Étant moi-même sportive, j’étais en première ligne pour expérimenter les mesures diététiques qui me permettait de gagner en performance, récupération et faire face aux troubles digestifs. La diététique s’applique à tous et à tout âge, et plus on apprend, plus on a envie d’élargir nos connaissances pour mettre ce savoir au service de ceux qui viennent nous demander de l’aide.

Comment abordes-tu le coaching auprès des athlètes qui te suivent ?
Ce qui fait toute la complexité de mon métier, c’est que nous ne sommes pas des robots et que l’environnement, les goûts, le moral, les envies, les résistances inconscientes, les idées préconçues, le budget consacré à l’alimentation et autre contrainte rendent chaque consultation unique. À moi de m’adapter pour guider le sportif vers son objectif et de l’accompagner vers l’autonomie. Et pour cela, la notion de plaisir est primordiale.

Quels sont les sports que tu aimes encadrer dans ton métier ?
Tous ! Je m’efforce d’être à l’écoute pour bien définir les problématiques et objectifs de la personne en fonction du contexte dans lequel elle pratique. Cela demande un travail d’empathie que je trouve agréable.